Milie se trouvait devant l'entrée de l'école; elle avait fugé de sa nouvelle maison où elle s'y sentait mal, pour aller étudier en internat. Mais elle se sentait ridicule par rapport à toutes ces filles de dix-huit ans qui avaient l'air moqueur et snob alors qu'elle n'était qu'une gamine...
Elle venait de rentrer dans la magnifique école, épuisée de son long voyage. Le hall d'entrée était immense, avec un grand escalier en marbre et une rampe dorée. Après qu'on lui ait indiqué le sécretariat, elle rendit tous ses papiers d'inscription sans dire un mot. La secretaire avait l'air intrgué et au bout d'un moment elle s'é
nerva contre Milie, qui ne répondait toujours pas à ses questions pourtant simples: son prénom, son âge et son nom de famile. Devant l'énervement de la femme, Milie se mit a pleurer et partit en courant vers l'escalier de marbre et le monta avec rapidité, puis tombant sur la premiere porte qu'elle vit, elle l'ouvrit. Les gens se retournaient sur le passage de l'enfant appeurée. Intrigués, Ils se moquaient d'elle, ce qui la faisait encore plus pleurer. Elle se demandait si un jour, elle serait a sa place quelque part...
Après avoir ouvert la porte, elle tomba dans un placard à balais où elle s'enferma; elle était dans le noir. Elle s'assit puis un grand bruit retentit. Elle s'était cognée la tête contre les balais qui venaient de tomber sur elle en faisant un grand fracas. Elle se remit pleurer de plus belle puis, petit à petit, sechant ses larmes, elle attendit un peu puis entrouvra la porte en en y laissant passer la moitier de ses yeux. Elle entrouvit encore légèrement la porte puis se releva, laissant le placard dans un grand fouillit. Elle se disait qu'elle irait le ranger plus tard si ça ne le serait pas déja fait. Elle ne voulait pas retourner au secrétariat pour prendre ses valises et elle hésita au dernier moment; mais quand elle y réfléchit, elle était bien obligée d'aller les chercher. Elle descendit tout doucement les escaliers; mais quand la secrétaire la vit, elle commenca a lui re-crier dessus. Milie prit rapidemment ses valises et partit en courant, les yeux rouges de peur. Elle courait dans les couloirs avec ses bagages, à bout de force à cause de les porter le long du chemin. Elle ouvrit une porte au hasard, qui s'ouvrit. Et à sa grande surprise, c'était une chambre à coucher. Elle pensa être seule et lacha ses bagages dun coup. Elle ne tenait plus son chat noir, Pépite, qui sauta sur le lit. Milie ferma la porte à clé et se remit a pleurer. Elle s'assit sur le lit; quand elle entendit une jeune fille lui parler. Elle sursauta de surprise et de peur à la venue de l'étrangère... Milie se leva subitement et alla se reccrocviller dans un coin sombre du fond de la pièce...